Journée 22 - Ils sont arrivés à La Corogne.
J'ai oublié de signaler dans mon précédent message que nous avons clairement entendu le chant des dauphins notamment lorsque nous étions dans la cabine. C'est un moment fort que d'entendre ces poissons communiquer entre eux.
Le reste de la matinée sera consacré à naviguer à l'approche de La Corogne. La tour d'Hercule apparait à l'horizon. C'est le plus ancien phare du monde qui date du 2ième siècle et qui se dresse sur la pointe Herminio fermant la Ria à l'ouest.
A 16h heure locale, nous atteignons le port. D'autres bateaux notamment français, sont venus chercher refuge en prévision de la tempête qui va sévir sur le Golfe de Gascogne. L'accueil est chaleureux et dans le vieux port qui se situe au pied de la vieille ville, les installations sont modernes et parfaitement équipées.
Après avoir rempli les formalités d'usage, notre priorité est de faire un bon repas. Nous traversons une ville animée qui se révèlera tout au long de nos déambulations de plus en plus belle.
A la nuit tombante, Franck monte au mat (façon de parler, car c'est votre serviteur qui le hisse à la force de ses bras en haut, non pas une fois mais deux fois et malgré la diète de ces derniers jours, il est encore assez lourd!). Il s'agit de repasser une drisse de trinquette qui malencontreusement a filé lors d'une manœuvre. A 10h, l'opération est terminée avec succès. Nous pouvons nous mettre à la recherche d'un hôtel et d'un restaurant.
A voir la quantité de nourriture avalée par Franck, je me dis que c'est bien d'avoir fait la réparation avant le repas.
La météo confirme que la cote va essuyer 3 jours de mauvais temps avec des vents à plus de 50 noeuds et qu'il est imprudent de reprendre la mer.
Adeline et moi ayant des obligations, nous finirons le trajet par route et Franck finira de ramener le bateau.
Pour moi, cela aura été une expérience exceptionnelle. Nous avons bénéficié de conditions idéales: Vents bien établis et assez constants bien souvent porteurs, pas de grain, une mer certes formée par moments mais pas dangereuse et un bateau qui dans les allures portantes se révèle très véloce. N'oublions qu'il s'agit d'un 31 pieds et surfer en confiance à plus de 15 noeuds montre qu'il a un bon potentiel.
Merci à ceux qui nous ont accompagné dans cette liaison Les Açores La Corogne, et une grand merci à notre skipper Franck.
Pascal